On va devoir se mettre d'accord (feat Alrick Stark) [Terminé]

par **Serena Sutter** Lun 27 Mai - 16:02

On va devoir se mettre d'accord
Serena Sutter et Alrick Stark
Serena était dans le manoir, quelque part dans le quartier de Blackwood, en train de préparer un cours pour ses étudiants, lorsque l’un d’eux entra en trombe dans la pièce, sans même daigner toquer. Haussant un sourcil, la jeune hybride allait hausser légèrement le ton lorsqu’elle vit l’air affolé de l’adolescent.

- Jay, qu’est-ce qu’il se passe ?

Le dénommé Jay s’avança, reprenant sa respiration comme il le pouvait.

- C’est Mina… ! Elle… On…

Serena se leva, posant ses mains sur les épaules du garçon pour le calmer.

- Eh, tout va bien maintenant, prends ton temps…
- On… on se baladait dans Purse Ward avec Mina, tranquillement, et… Y’a eu un braquage… Ils… Ils tuaient les gens là-bas… Alors qu’ils s’étaient rendus… Et Mina, elle… Elle a pas voulu laisser ça faire… Elle s’est interposée pour protéger un mec…

Serena fronça les sourcils, inquiète.

- Où est-elle ?
- Je l’ai amenée à l’hôpital, elle est en vie, mais gravement blessée…
- Qui étaient ces hommes ?
- Des descendants, très organisés, j’en sais pas plus…
- Je vois…

Elle ferma les yeux un moment et les rouvrit, faisant un sourire au descendant.

- Retourne auprès de Mina, d’accord ? Merci de m’avoir prévenue.

Le garçon s’en alla et Serena se mit à faire les cent pas dans son bureau. Des descendants organisés hein… ? Elle attrapa son manteau et l’enfila, mettant la capuche sur sa tête. Elle donna quelques ordres avant de partir, puis prit la direction de Smallground.
Une fois là-bas, la jeune hybride posa des questions à deux trois personnes, cherchant où elle pouvait rencontrer la Confrérie. C’est ainsi qu’elle s’arrêta devant un restaurant nommé l’Aurore, et qu’elle poussa la porte du bar, s’installant au comptoir et parlant à mi-voix.

- Bonjour, est-ce ici que je peux trouver Alrick Stark ?

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par **Alrick Stark** Lun 27 Mai - 18:39

On va devoir se mettre d'accord !Serena & Alrick Parfois on ne choisit pas toujours ce que l’on veut devenir, certains aspirent à du changement, d’autres veulent simplement vivre une petite vie tranquille. Ce n’est pas le cas de ma Confrérie, nous, nous sommes une famille. Nous sommes aussi conscients du sort qui nous est réservée, aussi nous préférons prendre les devants et nous forger notre monde idéal. Les humains ont toujours vu en nous des monstres, nous allons exaucer leurs souhaits.
- YAAAH ! Prenez sa bande d’enfoirés ! A nous l’oseille !
Ce matin, dans le quartier de Purse Ward, les membres de ma confrérie avaient reçus un ordre simple, braquer l’une des banques contenant le plus d’argent du quartier et… de la ville. Leurs ordre prioritaire était de survivre, mais parfois certains se laissent aller à la sauvagerie. Ils étaient quatre à participer à ce braquage dont Matt’ un petit loubard de la Confrérie qui était tout aussi flamboyant que son pouvoir.
- Allez viens Matt’ on s’arrache ! C’est bon on la thune on décampe avant qu-..
- Avant que quoi ? Einh ?! Que ces connards de PURE arrivent ? Mais qu’ils viennent je vais les cramer !
A cet instant, Matt’ fit jaillir du feu de ses mains, celles-ci étaient pointées vers le ciel et la foule humaine qui était aux alentours reculaient et hurlaient de peur tandis que les forces de l’ordre commençaient à intervenir, toujours trop tard par ailleurs…
- Arrêtez vous ou nous ouvrons le feu !
- De quoi ? T’as dit quoi la flicaille ? Attends voir si je me rend mon poulet tu vas cramer !
Matt’ se mit à rire tandis que les policiers ouvraient le feu, mais que pouvaient de simple balles face à un descendant ? Celles-ci se mirent à fondre face à toutes cette chaleur et notre jeune délinquant était d’ors et déjà en train de répliquer prêt à leurs envoyer une immense boule de flammes, celle-ci prenait une ampleur désastreuse mais cet imbécile la lança… et sur ce coup il aurait pu faire de nombreuses victimes et… même innocente.

Pourtant il n’en fut rien…
- Einh.. ? On est en vie.. ? rétorqua l’un des policiers.
Matt’ se mit quant à lui a vite perdre son sourire en voyant une femme entrain de s’effondrer sur le sol blessée grièvement par l’attaque du descendant, sauf qu’il pouvait observer que de celle-ci…un bouclier d’énergie commençait à partir, sans doute avait-elle protéger tous ces gens par une sorte de pouvoir, cela signifiait qu’elle était aussi un descendant.
- Matt’ putain t’as blessée l’une des nôtres ! Si le Boss le sait il va te massacrer !
- Putain vite on se casse ! T’inquiète il le saura jamais abruti comment tu veux qu’il le soit ? Aller on s’arrache !

La voiture démarra et ces quatre descendants repartirent chez eux dans le seul quartier ou on les accepte et traite comme des rois, Smallground. C’est dans ce quartier aux allures si pauvres, que se trouve l’Aurore, un bar mais surtout un restaurant qui accueille tout le monde, que cela soit les personnes voulant profiter d’un bon repas, ou des sans abris qui n’ont rien d’autre à offrir que leurs remerciements les plus simples et sincères. Pourtant, cela suffisait amplement au propriétaire des lieux, cet élan de gentillesse n’était pas anodine, il l’était par nature et plus que tout il aspirait à vouloir faire changer le monde. L’aurore était un véritable foyer pour la Confrérie également, chacun d’eux respectaient l’endroit et c’était bien là le seul endroit soumis à des règles strictes mais clairs et ils le savaient tous.
Content de leurs braquages, les jeunes rentraient à l’Aurore avec leurs sacs pleins de billets et semblaient rire en s’installant à un canapé recouvert d’un cuir rouge.

- Eh Patron ! On peut avoir une bière ? On a soif après ce qu’on a fait héhé !
Un homme de grande taille se mit alors à arriver, il portait un gilet noir et une chemise blanche, une cravate noire ornée ses habits luxueux et plus intriguant sans doute, il lui manquait un œil. Certains diraient qu’il dégageait une prestance qui attisait le respect, mais était-ce du respect ? Ou de la peur ? Difficile de différencier les deux.
- Au moins aucun d’entre vous n’est blessé, les agents de PURE étaient-ils sur les lieux Matt’ ?
- Euuh…oh nan ! On a vue personne ! Juste deux trois flics ! On leurs a flanquer la frousse simplement héhé !

L’homme qui semblait être le patron du bar haussait un sourcil, sceptique, il était fin analyste et il sentait que Matt’ ne lui disait pas tout, il finissait pourtant de servir leurs bières lorsqu’il entendit la porte de son restaurant s’ouvrir, sans même regarder il dit :

- Bonsoir, bienvenue à l’Aurore.

Il tourna enfin la tête et aperçue une jeune femme sans doute de son âge. Il ne l’avait pourtant jamais aperçue en ces lieux, pourtant elle alla directement s’installer au comptoir sans même jeter un œil hagard aux environs, le restaurant n’était pas beaucoup plein en cette soirée mais le jukebox battait son train. Notre barman retourna également derrière le même comptoir et lui souriait néanmoins doucement, essuyant un verre avec habileté, posant devant la jeune femme une petite assiette d’assortiment de charcuterie.
- Je vais supposer Mademoiselle…que si vous cherchez Alrick Stark, c’est que vous n’êtes pas ici pour passer commande ?
Il continuait de lui sourire doucement, d’un ton calme, lent et agréable à l’oreille.
- Et que voulez-vous à ce Monsieur Stark ?
Il mit un fin verre à pied entre lui et elle, s’amusant à le remplir d’un délicieux vin rouge.
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par **Serena Sutter** Lun 27 Mai - 19:22

On va devoir se mettre d'accord
Serena Sutter et Alrick Stark

Serena avait observé le restaurant un moment, intriguée. Il fallait avouer qu’il faisait légèrement tâche dans le décor, ou plutôt, le décor faisait tâche autour de ce lieu. Tout y était trop propre et bien tenu pour un bâtiment de Smallground qui était bien mal famé d’ordinaire. Elle ne s’y était pas trop sentie en sécurité en venant d’ailleurs, n’ayant pas vraiment l’habitude de se rendre dans ce quartier. Mais cette fois, il le fallait, et ceux qu’elle avait questionnés l’avaient tous renvoyée vers ce restaurant, donc ça devait être là que se trouvait la Confrérie.

En poussant la porte, Serena s‘était demandée si ce qu’elle faisait était vraiment une bonne idée. La Confrérie, elle n’en savait pas grand-chose hormis qu’ils mettaient pas mal la pagaille dans la ville, c’était d’ailleurs pour ça qu’elle était venue les voir eux en premier. Pourtant, elle avait bien compris qu’ils étaient capables de blesser d’autres descendants, Mina en était la preuve, fort heureusement vivante. Serena savait également qu’avec ses maigres compétences, elle était loin de sortir vivante d’un éventuel affrontement. Pourtant, elle devait à Mina d’essayer de mettre tout ça au clair, après tout, elle s’était promis de créer un endroit hors de danger pour ces descendants.

Une fois assise au comptoir, elle avait un peu observé les lieux. Tout semblait très propre, parfaitement à l’image de l’extérieur du bâtiment. Mais elle n’eut pas le temps de vraiment de poursuivre ses investigations visuelles plus loin car un homme revint vers le comptoir. Plutôt grand, il devait au moins faire une tête de plus que la descendante. Ses cheveux étaient noirs et, chose plutôt surprenante, son unique œil visible était jaune, presque doré, l’autre étant recouvert d’un cache œil. Serena l’observa un moment, l’écoutant parler sans broncher. Oui, il était évident qu’Alrick n’allait pas se montrer si facilement à une inconnue. L’hybride se mordit légèrement la lèvre et prit une inspiration avant de retirer la capuche qui dissimulait ses oreilles et laissant sa queue se montrer sous sa robe, restant cependant assise. Par habitude, elle bougea légèrement ses oreilles, heureuse qu’elles soient enfin à l’air libre. Cela fait, elle se remit à fixer l’homme qui se trouvait de l’autre côté du comptoir et reprit la parole.

- Disons que je me vois mal commander quelque chose à boire ou à manger alors que l’une de mes étudiants est actuellement à l’hôpital. Et j’aimerais lui demander si son groupe est à l’origine du braquage qu’il y a eu tout à l’heure à Purse Ward.

D’un geste de la main, elle dégagea quelques mèches de ses cheveux qui s’étaient coincées sous son manteau, observant les réactions de l’homme.

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par **Alrick Stark** Lun 27 Mai - 21:35

On va devoir se mettre d'accord !Serena & Alrick Dans ce genre de situation, il était difficile de rester de marbre. Ce barman aux allures si calme, en avait vu des choses dans sa vie, mais il ne s’attendait pas à voir une jeune femme avec des petites oreilles absolument adorable débarquait dans son restaurant. L’espace d’un instant, il pencha sa tête sur le côté en voyant également une énorme queue touffue sortir de ses vêtements. Qu’était-elle ? Une « je ne sais quoi » à n’en pas douter !
-Une attaque sur Purse Ward dites-vous ? Dans ce cas, si vous pensez que ce Alrick Stark est le commanditaire de cette attaque, n’est-il pas… peu recommandé de venir se jeter droit dans la gueule du loup ?
Cependant cette jeune femme avait réussi non pas à le décontenancé, oh non, il était trop impassible pour cela, mais en revanche, au fond de lui, notre ami commun borgne était vraiment contrarié. Un descendant a été blessé par un membre de la Confrérie ? L’espace d’un instant il lança un simple regard en coin a Matt’, ce simple regard n’était accompagné d’aucun mot, pourtant il a suffis à faire suer, transpirer et clairement effrayer le descendant. Rapidement le barman reporta son regard sur la femme, tachant de ne pas se laisser perturber par son hybridité.
-J’espère en ce cas que votre étudiante recevra les meilleures des soins. Patientez un instant, je vais au moins vous apporter un panier repas, vous les lui donnerez de ma part, j’espère qu’elle apprécie les pancakes ?
Et c’est avec du calme et un sourire que notre barman qui semble aussi être cuisinier marche doucement vers ses cuisines au-delà d’une porte.

Pour Matt’ en revanche, les choses se sont sans doute compliquer dans sa tête. Il savait qu’il n’avait aucune excuse apparente pour son acte de violence, et il savait aussi que cela avait enfreint l’une des règles élémentaires de la Confrérie. A ses yeux, c’était de la faute de cette femme, cette hybride qu’il fallait faire taire à tout prix. Aussi s’approcha-t-il d’elle, les mains dans les poches et ria :

-Bah alors le monstre ? T’es gonflée, tu te pointe ici avec tes oreilles de Winnie l’ourson et tu crois que tu peux réclamer ce que tu veux ? Héhé, t’as du cran ma jolie !

Spoiler:

D’un geste de la main, il tenta de lui saisir le bras fortement, en riant d’un air… mmh disons d’un air qu’il allait vite regretter. Après tout, ma confrérie accueille les descendants qui veulent échapper à la tyrannie humaine, je n’ai en revanche jamais dit qu’il n’y avait que des prix nobel d’intelligence dans mon organisation modique.

Mais d’une voix forte, le barman revint, son panier repas à la main.
-Matt’. Cesse tes babillages d’enfant frustré immédiatement. Que tu commettes l’erreur de me mentir passe encore, que tu enfreignes la règle la plus élémentaire de la Confrérie est déjà inacceptable, mais tu oses en plus recommencer juste sous mon nez ?
Le barman n’était plus au stade du sourire, il était en colère, mais d’une colère témoignant d’un calme abyssal. Matt’ la lâcha immédiatement en se reculant, il se jeta au sol laissant la jeune femme tranquille plutôt rapidement l’air… véritablement paniqué comme si sa vie en dépendait et sur ce point il n’avait pas tort…
-Tenez. Puis-je connaitre votre nom ? Je crois que vous connaissez déjà le mien après tout Mademoiselle.

Après tout, avait-il vraiment besoin d’en dire plus ? Il est clair qu’à ce stade elle avait compris qui était ce propriétaire de bar, et il ne servait plus a rien de le cacher. Elle avait jouer carte sur table et avait avouer être une descendante implicement et ce propriétaire n’était nul autre que moi, Alrick Stark...
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par **Serena Sutter** Lun 27 Mai - 22:17

On va devoir se mettre d'accord
Serena Sutter et Alrick Stark

La jeune femme savait pertinemment que montrer ses oreilles suffisait à montrer qu’elle était une descendante, mais que ça ne voulait pas dire que son idée de venir ici était bonne. Elle avait bien vu que ça ne dérangeait pas la Confrérie de blesser d’autres descendants, mais cependant, elle avait bien compris que Mina avait été blessée parce qu’elle était intervenue pour protéger les humains. Elle n’avait pas eu tous les détails, mais ça lui laissait l’espoir de ne pas se jeter dans le plus grand des pièges. Calmant lentement son coeur qui était loin d’être rassuré, elle continua d’observer son interlocuteur en lui répondant.

- Probablement que si, mais j’ai promis à tous mes étudiants de tout faire pour qu’ils puissent vivre tranquillement malgré leur statut de descendants, et j’ose espérer que le but de la Confrérie n’est pas de blesser d’autres descendants, après tout, nous sommes tous semblables, n’est-ce pas ?

Pour cette jeune hybride, il était déjà difficile d’accepter que des descendants s’en prennent à des humains, mais des batailles entre descendants seraient le pire des scénarios possibles. Serena se savait bien trop utopiste, mais son manoir remplissait son rôle : protéger les descendants, leur donner une vie tranquille, hors de tout danger, et leur permettre de contrôler leurs pouvoirs.

La demoiselle ne rata pas le regard que le barman lança à un homme assis un peu plus loin, et elle fronça légèrement les sourcils. De là où elle se trouvait, elle arrivait à entendre la respiration de cet homme s’accélérer, comme s’il était en train de stresser. Pourquoi stresser ainsi à ce moment de la discussion ? Et pourquoi ce regard ? Ce fut l’esprit rempli de questions qu’elle hocha la tête et répondit à la question de son interlocuteur.

- Eh bien, j’imagine que oui…

L’homme partit et Serena reprit le fil de ses pensées. C’était le regard du barman qui avait fait paniquer l’homme un peu plus loin, regard lancé juste après qu’elle-même ait parlé de Mina. L’explication la plus plausible qu’elle trouvait était que ce type soit l’un de ceux qui était à Purse Ward un peu plus tôt. Mais il n’aurait pas stressé sous le regard de n’importe qui… Ses pensées furent interrompues lorsqu’elle entendit une nouvelle voix s’adresser à elle. Elle tourna donc la tête vers l’individu qui se révéla être l’homme stressé.
Elle haussa un sourcil sceptique en entendant les paroles de ce type. Un monstre hein ? Elle observa une seconde la main qui tenait maintenant son bras, puis remonta son regard qu’elle planta dans celui de cet énergumène.

- Monstre ? Ce n’est pourtant pas moi qui blesse mes semblables. Et je ne réclame rien, je venais juste apporter à ton chef l’idiotie de certains de ses subalternes. Ceci dit, vu que tu ne sais visiblement pas différencier un ours d’un chien vivérien, je ne vais plus m’interroger sur le petit pois qui doit te faire office de cerveau. Maintenant lâche-moi, si tu ne veux pas que ton chef te voie faire le con.

Elle entendit le barman revenir avant même qu’il ne soit visible et poursuivit à l’intention de celui qui la tenait.

- Ah, bah trop tard.

La tirade du barman n’était même pas nécessaire pour confirmer les soupçons de Serena : il était bien Alrick Stark, le chef de la Confrérie. Elle jeta un regard dédaigneux à celui qui se nommait vraisemblablement Matt’, puis se tourna vers Alrick.

- En effet monsieur Stark. Merci pour le panier repas, je suis sûre qu’il fera plaisir à Mina.

Elle fit un petit sourire et poursuivit.

- Je m’appelle Serena Sutter.

Elle attrapa le panier repas avec douceur et jeta un nouveau regard vers la loque qui paniquait au sol, puis prit une grande inspiration.

- Puis-je espérer que ce genre d’incident ne se reproduise plus ? Mes étudiants me rejoignent pour pouvoir vivre tranquillement à l’abri des humains, pas pour que d’autres descendants les envoient à l’hôpital...

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par **Alrick Stark** Mer 29 Mai - 16:33

On va devoir se mettre d'accord !Serena & Alrick
Serena Sutter einh’ ? Un nom qui ne me disait rien et pourtant je tâchais toujours d’avoir des yeux et des oreilles partout pour servir ma cause. Pourtant, le nom de cette femme était pour moi un véritable mystère, malgré tout elle était en train de me sourire à ce moment, je me serais déshonorait si je ne me conduisais pas en gentlemen.

-Mes honneurs en ce cas mademoiselle Sutter même si, je peux comprendre que vous en soyez moins honorée de votre côté vu la situation.

Je tournais mon regard avec poigne vers mon condisciple, je lui fis un signe de tête pour lui dire de retourner s’asseoir avec les autres, il s’exécuta sur le champ, paniqué et surtout étonné de se savoir encore en vie. Je sais tuer et être impitoyable, mais je sais aussi offrir des secondes chances, surtout pour notre peuple. Je regardai lentement la jeune femme qui se tenait devant moi, tranquillement je l’écoutais parler en passant derrière elle pour prendre une chaise et l’écarter afin que celle-ci puisse s’asseoir à l’une des tables de mon restaurant. Une fois de plus, j’ai agis en homme bien élevé, toute négociation se déroule bien mieux assise que debout.

- Puis-je espérer que ce genre d’incident ne se reproduise plus ? Mes étudiants me rejoignent pour pouvoir vivre tranquillement à l’abri des humains, pas pour que d’autres descendants les envoient à l’hôpital...

Je n’étais pas surpris de sa demande, elle n’était pas venue pour rien après tout, cependant au vu de mon comportement avec celle-ci, nul doute que ma réponse allait bien la surprendre. Lentement je m’assois à mon tour, face à elle, les coudes sur la table et les mains croisées.

-Je comprends tout à fait vos motivations mademoiselle Sutter, y compris votre colère pour la blessure de votre étudiante. Rassurez-vous sur un point, mon associé sera sévèrement puni pour sa faute, en revanche, je ne peux vous promettre que cet incident ne se reproduira plus. Voyez-vous, mademoiselle Sutter, ma Confrérie œuvre pour un monde en paix, un monde en paix pour les descendants. Mais vous le savez tout aussi bien que moi, quel monde nous attend avec les humains qui nous traquent et nous tuent sans aucune raison à part pour nos capacités ? La cause de ma Confrérie est d’offrir un monde libre pour les descendants, un monde où justement les descendants n’auraient plus à devoir se cacher du joug humain sous le seul prétexte qu’ils sont nées différents de ces derniers. Un monde ou nos enfants, n’auront pas à subir les discriminations des humains, un monde…ou ces mêmes enfants ne penseraient pas à vouloir mourir à un âge aussi…innocent.

L’espace d’un instant, j’ai serré légèrement ma poitrine, non pas par maladie ou par douleur, mais j’ai serré le pendentif qui m’accompagnait inlassablement caché sous ma chemise. Cela me rappelait mon propre passé, ma propre enfance, et c’était inadmissible que d’autre en souffre.

-Voyez-vous, ma Confrérie a pour règle de ne jamais faire du mal à un descendant. Tout descendant est libre de nous rejoindre ou de ne pas partager notre cause. Cependant, si un descendant quelconque se met en travers du chemin de la Confrérie dans notre combat face à PURE ou à l’espèce humaine qui ne souhaite que nous détruire, alors mes hommes ont ordre de n’avoir aucune pitié.

A cet instant je l’avais sans doute déçue, mais il en était ainsi, c’était la cause de ma Confrérie, mais en revanche je ne cautionnais pas que mes descendants fassent du mal à d’autre par le simple plaisir de tuer, cela…serait se rabaisser aux agents de PURE et c’était inadmissible. Mais je n’étais certainement pas un saint, je le savais mais parfois…il faut savoir se salir les mains et faire des sacrifices pour le bien du plus grand nombre. J’avais fait une promesse et je comptais la tenir, ce que les humains ne comprennent pas, ils le détruisent et cela m’était insupportable.

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par **Serena Sutter** Mer 29 Mai - 17:15

On va devoir se mettre d'accord
Serena Sutter et Alrick Stark

Serena suivit le descendant responsable de l’état de Mina des yeux, l’observant s’asseoir en gardant une respiration paniquée. Une seconde, elle avait ressenti de la colère envers cet homme qui s’était arrogé le droit de blesser quelqu’un qu’elle avait juré de protéger, mais pourtant, elle s’était vite calmée. Elle l’avait dit elle-même, les descendants ne devaient pas s’entre déchirer.
Silencieuse, elle s’était assise sur la chaise qu’il lui destinait, écoutant sa réponse sans rien dire. Il ne faisait nul doute qu’il l’avait probablement vue tiquer face à une telle réponse négative, mais elle s’en fichait. Après tout, il devait bien savoir qu’elle n’apprécierait pas une telle réponse.
Quand il eut fini de parler, elle le regarda une seconde, cachant de nouveau sa queue sous sa robe.

- Non, je ne le sais pas aussi bien que vous. Je n’ai aucun doute sur le fait que des humains ont dû vous faire souffrir par le passé pour que vous avanciez de tels propos, cependant, je ne peux pas être en accord avec vous. Non, je ne suis pas en train de défendre P.U.R.E., loin de là, je sais de quoi ils sont capables et ce sont loin d’être des personnes recommandables, mais tous les humains ne sont pas à leur image. Tout comme il existe de bons et de mauvais descendants, il existe de bons et de mauvais humains, la preuve en est que je serais morte si je n’avais pas été recueillie par une famille de bons humains. Ces policiers que Mina a défendu, ils ne sont probablement pas intervenus parce que vos hommes étaient des descendants, mais simplement parce qu’ils se comportaient comme des criminels. Est-ce qu’agir comme ils l’ont fait mérite de se faire brûler vif ?

Elle prit une petite respiration, mesurant parfaitement la portée des paroles qu’elle pouvait dire. Elle savait qu’elle n’était pas vraiment en position d’avancer de telles choses, étant très peu dans son élément et bien trop dans celui de son interlocuteur. S’il le voulait, il pouvait la faire taire, et à tout jamais si tel était son désir, mais elle sentait qu’il était plus sage que ça.

- Vous comme moi, nous cherchons la même chose : pouvoir offrir aux descendants un lieu où ils pourraient vivre sans danger, où ils n’auraient pas à craindre d’être attaqués en se baladant. Cependant, vous faites fausse route, ce n’est pas l’espèce humaine votre ennemie, c’est P.U.R.E..

La jeune femme remit sa capuche pour cacher ses oreilles. Elle s’était servie de son hybridité pour montrer à cet homme qu’ils étaient semblables, mais elle ne se sentait plus vraiment semblable à lui. Si, pour lui, on pouvait bâtir un monde pour les descendants sur les corps des descendants qui ne sont pas d’accord avec soi, alors elle préférait ne pas avoir à s’associer avec lui. Pourtant, elle avait bien vu son mouvement lorsqu’il avait parlé des enfants qui penseraient à vouloir mourir, et elle se doutait bien que ce n’était pas anodin. Il devait avoir vécu des choses horribles pour en arriver là, mais le passé ne pouvait pas tout excuser.

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par **Alrick Stark** Mer 29 Mai - 20:03

On va devoir se mettre d'accord !Serena & Alrick

-Non, tous les humains sont coupables. La Confrérie a pour but d’éradiquer PURE, et nous aurons enfin un monde a nous, un monde libre. Vous dites que cela ne concerne que PURE ? Mademoiselle Sutter, ne soyez pas naïve.

Je soupirais, cette discussion ne servait à rien, je ne changerai pas d’avis, elle ne changerait pas d’avis non plus. Je me levais malgré tout pour lui servir un verre et aussi me servir un verre. Je me suis ensuite rassis à la table.

-PURE existe parce que les humains ont voulu son existence. Il existe des humains bons, certes et comme je vous l’ai dit, mon disciple sera puni pour son acte de violence gratuite qui n’allait pas dans l’intérêt de ma Confrérie ni même dans les ordres que j’ai donné. Mais comprenais bien mademoiselle que les humains ont des lois pour punir les autres humains faisant du racisme. En revanche il n’y a aucune Loi nous concernant, ils autorisent le meurtre. La mort ne devrait pas être un droit sur lequel qui que ce soit pourrait jouer. Ici, les humains le font pourtant, ils considèrent que nous n’avons aucun droit ? Nous leurs prouvons juste le contraire.

A ce moment j’ai continué à l’observer.

-Donc je me répète, mes sincères excuses pour votre amie, mais nous ne sommes pas en accord. Je respecte votre position, je respecte vos choix et ceux des descendants qui vous sont alliés, respectez simplement le mien et celui de ma Confrérie. Nous sommes de la même espèce, nous devrions être associés et non ennemis. Les humains qui ont fait preuve de sympathie et de compréhension a notre égard sont admirables, mais alors qu’ils se bougent pour faire changer les choses, car pendant que nous discutons, d’autres meurt.

Je m’étais lever à cet instant, j’étais aller chercher un journal, le journal du matin, et je l’ai poser sur la table devant Serena. En gros titre, il y avait marqué « Un nouveau descendant, traqué et tuer par PURE » et l’on y voyait la photo floutée de trois corps et au vu des tailles, il y avait clairement des enfants dessus, abattu de sang froid dans une maison de campagne.

-Alors oui, PURE est l’ennemi de ma Confrérie, mais croyez vous que ces journalistes se gênent pour publier de telles horreurs en première page ? Ce n’est pas nous votre ennemi, mademoiselle Sutter.

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par **Serena Sutter** Mer 29 Mai - 21:01

On va devoir se mettre d'accord
Serena Sutter et Alrick Stark

Naïve ? Oui, elle l’était probablement, et elle le savait bien, bien qu’elle trouve le terme d‘idéaliste plus juste. Mais elle n’aimait pas la violence et refusait de croire à un idéal qui serait basé dessus. Pourtant, elle savait bien qu’il avait raison dans ce qu’il avançait. P.U.R.E. avait été créée par les humains parce que ceux-ci avaient peur des descendants. Elle savait également que les gouvernements humains avaient décidé que les descendants n’étaient plus humains, n’étaient pas comme eux, mais elle n’arrivait pas à se résoudre à penser que l’humanité méritait de disparaître…
Se mordillant légèrement la lèvre, son regard se mit à fuir un peu le sien, sachant parfaitement que certaines choses qu’il avançait étaient justes.

Le journal, Serena en détourna très rapidement le regard. Elle n’avait jamais compris l’attrait morbide des journalistes et des lecteurs pour ce genre de choses et ça lui donnait la nausée. Elle préféra donc se concentrer sur Alrick et la réponse qu’elle allait pouvoir lui donner.

- Je n’ai jamais dit que vous étiez nos ennemis, loin de là… Si je l’avais pensé, je ne serais pas venue ici seule alors que j’avais potentiellement les moyens de venir protégée… Je l’ai déjà dit, de mon point de vue, les descendants ne devraient pas s’en prendre les uns aux autres.

Elle fit un petit sourire un peu gêné.

- Mais je me doute que vous avez déjà réfléchi au pour et au contre de vos actions, et qu’elles ne sortent pas de nulle part.

Son regard se baissa jusqu’à l’endroit où se tenait le pendentif qu’Alrick avait serré plus tôt pendant qu’elle continuait.

- Vous avez vos raisons et je ne suis personne pour les juger, surtout que jamais je ne me le permettrais. Je devrais surtout probablement arrêter de donner mon avis sur des choses qui ne me regardent pas, désolée…

Avec un petit rire gêné, elle se frotta les cheveux, faisant tomber sa capuche dans son dos involontairement.

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par **Alrick Stark** Sam 1 Juin - 17:57

On va devoir se mettre d'accord !Serena & Alrick
Je ne voulais pas me montrer agressive envers elle, après tout, nos idéaux ne s’opposaient pas, notre objectif était à moi et à cette hybride, le même. En revanche, nous nous opposions sur la manière de nous y prendre. Et elle avait raison, nous n’étions pas ennemis, les descendants ne devaient pas s’entretuer, c’est vrai. Je ne le voulais pas non plus, pourquoi s’entre déchirait alors que les humains ne font aucune distinction ? Ce sont eux nos ennemis et non les descendants.
Lentement j'ai pris le journal que j'avais tendu en l’air, je n’avais même pas besoin de dire un mot de plus pour que l’un de mes condisciple se lève pour le récupérer, quant à moi à ce moment j’étais toujours en train de la fixer.

-Il est vrai que je n’aurai pas commis tous ces actes, et je n’aurais pas non plus débuter cette cause si je n’avais pas réfléchis à toutes les conséquences, toutes les éventualités et tout ce qui en découle. Les descendants ne doivent pas entre-tuer, nous sommes parfaitement d’accord, mais si nous ne faisons aucun sacrifice, si nous ne prenons aucun risque, nous ne connaîtrons pas de monde en paix, juste…la mort. Et je ne le veut pas.

Néanmoins elle s’était mise à dire une bêtise, une bêtise qui m’avait horripiler, ne plus donner son avis ? C’était complètement idiot, ma cause ne servait pas à rendre les descendants heureux mais aussi libre. Chacun à droit à son libre arbitre, humain comme descendant et je n’était personne pour oser le lui retirer.
Doucement j’ai retiré l’un de mes gants et j’ai lentement passé ma main à son menton pour lui relever légèrement la tête et faire en sorte que son regard heurte de nouveau le mien.

-Serena, ne dites pas n’importe quoi, vous avez le droit de donner votre avis, tout le monde en a le droit et même mes propres disciples. Je ne suis pas la pour empêcher quiconque de s’exprimer bien au contraire et comme je vous l’ai dit, je respecte votre opinion, je respecte votre façon de penser si différente de la mienne. Mais…je ne peux pas y adhérer et par conséquent vous promettre qu’il n’y aura plus aucun risque pour les descendants d’être blesser.

J’ai essayé de lui sourire aussi calmement que je le pouvais, puis doucement j’ai entrepris de continuer ce débat le ventre plein, aussi me voilà debout à apporter une assiette d’entrecôte et de pomme de terre cuite, le tout préparé par mes soins. J’y ait apporté deux assiettes et j’en avait poser une face à Serena, puis mon regard se tourna alors vers Matt’.

-Matt’ ? Sortez toi et les autres, j’ai besoin de parler seul à seul avec notre invitée.
-Quoi ? Mais patron on la connait pas et s-..
-Sortez Matt’.
-B..bien !
Lentement mon jeune ami qui avait sans doute compris que ce n’était pas le bon soir pour lui de me contredire, se mit à sortir et désormais l’Aurore accueillait seulement moi et Serena. J’ai alors pris ma fourchette et mon couteau doucement.

-Vous êtes vous déjà intéressée à l’Histoire Serena ? Si oui, vous savez alors que de tous temps les Hommes ont constitués des sociétés en perpétuelles évolutions. Juridique, économique, sociologique, technologique, militaire… j’en oublie encore. Et avec toutes ces évolutions, ils ont voulu a chaque fois que leurs soit attribuer des droits supplémentaires par rapport aux hautes sphères de la société. Mais a chaque fois, soit on les traitait de fou, soit d’idiot et surtout, on ne les laissait pas faire de peur de créer un bouleversement incroyable du monde. C’était le cas du droit de vote, de l’instauration de la démocratie et de la Révolution française. Il y a eu des morts, la Liberté a été acquise dans le sang, mais toutes Liberté vaut la peine d’être obtenue. Ce que fait la Confrérie mademoiselle Sutter, c’est de proclamer notre droit le plus strict. Nous sommes des monstres, les monstres que les humains voient en nous, mais nous avons choisi de le devenir pour sauver ceux, qui justement ne souhaite pas être démontrer comme monstrueux sur le simple droit de leurs naissance.

Ma tirade été longue mais nécessaire, avait-elle compris mon point de vue ? Oh je n’allais pas tarder à le découvrir et pour l’heure, je savourais lentement la tendresse de mon entrecôte parfaitement cuite.

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par **Serena Sutter** Sam 1 Juin - 22:28

On va devoir se mettre d'accord
Serena Sutter et Alrick Stark

Faire des sacrifices… Serena n’aimait pas ce mot, sacrifice. Pour elle, personne n’avait le droit de considérer quelqu’un comme un sacrifice hormis soi-même. Elle pouvait concevoir que certains soient prêts à donner leur vie pour la cause qu’ils ont choisie, mais jamais, au grand jamais, elle n’était d’accord sur le sacrifice de gens qui n’avaient rien demandé. C’était ça le problème… Mais pouvait-elle vraiment critiquer cet homme, elle qui n’avait jamais rien fait pour la liberté des Descendants à part rénover un manoir et accueillir quelques personnes dedans ?
La jeune hybride avait baissé la tête en s’excusant, mais elle ne s’attendait pas du tout à ce que son interlocuteur lui relève la tête. Le contact la fit légèrement frissonner, elle n’avait pas vraiment l’habitude du contact humain, même si elle était gentille, elle n’avait pas l’habitude qu’on la touche. Probablement son côté hybride.

- Je ne vous demande pas d’adhérer à mon point de vue, c’est le mien et je n’ai pas à l’imposer aux autres.

La jeune femme ne poursuivit pas, le laissant ramener à manger et demander à ses acolytes de s’en aller. Tournant la tête pour les regarder partir, Serena se surprit à se demander si le fameux Matt’ regrettait ce qu’il avait fait, outre la menace d’Alrick qui planait sur lui. Rien n’était moins sûr, malheureusement…
Alrick se remit à parler, abordant le sujet de l’Histoire du monde. Oui, Serena avait étudié l’histoire, comme beaucoup d’enfants de ce monde, et elle savait que faire changer les mentalités ne serait probablement pas gratuit, ça ne l’était jamais, mais… En soi, elle avait beau espérer une entente et une paix entre humains et descendants, elle savait bien que ça ne serait jamais possible. Pourquoi ? Simplement parce qu’il y aurait toujours quelqu’un, quelque part, qui ne serait pas satisfait de cette paix et casserait tout. Mais cette règle d‘ordre générale s’appliquait également dans un monde uniquement composé de descendants… Il y aurait toujours quelqu’un qui finirait par avoir la grosse tête parce qu’il a des pouvoirs et qui voudrait imposer sa vision des choses aux autres, Serena en était persuadée.

- Je sais bien que les conflits ont toujours été présents sur terre, même avant l’apparition des Descendants, mais ils n’ont clairement pas mené qu’à du bon, je pense que vous serez d’accord avec moi sur ce point. Je sais bien que sans essayer, on ne pourrait pas savoir ce que ça va donner, mais la guerre n’est pas toujours la meilleure solution pour régler un conflit…

Elle reprit sa respiration avant de reprendre.

- Cependant, je comprends parfaitement votre point de vue et votre façon de faire, je trouve même ça admirable de votre part de vous battre pour les autres Descendants, je n’en serais personnellement pas capable… Mais j’aurais quand même aimé pouvoir tenir les promesses que j’ai faites à mes étudiants et qu’ils puissent, eux au moins, vivre tranquillement…

Elle se mordit légèrement la lèvre, ses oreilles se plaquant un peu sur son crâne.
Ceci dit, elle était assez surprise de sa rencontre avec le chef de la Confrérie. Avant de le rencontrer, elle avait pensé qu’il était quelqu’un plus… agressif. Pourtant, c’était une personne pleine de sagesse, pragmatique et ouverte au dialogue. Serena trouvait ça particulièrement agréable, bien que leurs avis divergent.

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par **Alrick Stark** Lun 3 Juin - 22:26

On va devoir se mettre d'accord !Serena & Alrick
-La guerre n’est pas toujours la solution mademoiselle Sutter, mais parfois…il n’y a qu’elle qui permet d’offrir un sentiment de justice. Comme je l’énonce, nous ne sommes pas différents des humains, en réalité nous n’avons aucune différence et nous avons grandi dans leurs sociétés avec leurs coutumes. Mais comprenez alors une chose, vos valeurs aussi belle soit-elle, ne pourront pas préserver les jeunes descendants qui sont sous votre garde. Car tôt ou tard…la haine des humains leurs fera perdre des êtres chers…et croyez-moi, ils n’auront pas envie de se cacher.

A cet instant de la conversation j’ai continué de manger le contenu de mon assiette, j’avais envie de baisser ma tête, de me plonger dans mes souvenirs, je ne savais que trop bien ce dont je parlais, rien ne m’était inconnu…mais je devais rester fort, j’avais une cause à défendre, une fratrie à diriger et à rassurer je ne pouvais pas paraitre faible envers quiconque. Cependant j’étais assez surpris de me retrouver face à une femme si…timide ? Ou bien était-elle apeurée par moi ? A ce moment c’était ce que je croyais, pourtant il ne fallait pas que j’intimide, je ne voulais pas évoquer la peur aux descendants, pas à eux… C’est pour cette raison que lentement j’ai approché ma main sur les oreilles de l’hybride, elle était…plutôt adorable, elle me rappelait l’une de mes protégée. Doucement, je comptais lui caresser doucement la tête avant de dire calmement :

-Mademoiselle Sutter, vous ne devez pas avoir peur….vous tenez admirablement vos promesses, la preuve, vous êtes venue ici dans un endroit…que n’importe qui pourrait qualifier de dangereux, sans savoir au final ce que vous y trouveriez. Je peux vous assurer que ce monde en paix…vos étudiants l’auront, ainsi que tous les descendants…et ça…c’est la promesse que moi j’ai faite…

J’ai détourné légèrement ma tête et…c’est à ce moment-là que tout avais basculé au cours de cette soirée. J’avais en effet reçu un appel sur mon téléphone. Je m’étais levé et j’ai décrocher mon téléphone en m’écartant un peu de Serena, l’appel était privée, du moins je le pensais et je ne voulais donc pas qu’elle puisse entendre la conversation que j’avais.
Pourtant…mon regard s’était froncé, mes dents se sont serrées et je m’étais mis à fixer Serena ensuite, un air triste sur mon visage…

-Bien…merci de m’avoir prévenu Tyler…

J’avais ensuite raccroché et je m’étais approché de Serena, un air perdu sur mon visage je tachais d’être le plus neutre possible, du moins de garder mon sang froid face à l’annonce… que j’allais lui faire…

-Mademoiselle Sutter…Tyler l’un de mes informateurs m’a annoncé que les agents de PURE se sont intéressés à l’attaque de ma Confrérie sur la banque…ils se sont rendus à l’hôpital…ils ont tués tous les descendants présent lors d’un assaut instantané il y a quelques instants a peine. Je suis désolé…votre étudiante…a été tuée.

Je fermais mes yeux…au fond de moi j’enrageais…ces maudits humains…ils avaient encore tué un descendants…ils n’avaient même pas eu le courage de l’affronter dans son état normal ! Ils ont profité de sa blessure pour l’abattre comme une chienne… c’était ignoble… de voir qu’ils ne l’avaient même pas capturée…et je n’osais même pas encore à ce moment imaginais la réaction de Serena.
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par **Serena Sutter** Lun 3 Juin - 23:50

On va devoir se mettre d'accord
Serena Sutter et Alrick Stark

Serena s’était mise à manger, écoutant ce que disait Alrick. Sans s’en rendre compte, elle se concentra bien plus sur la nourriture que sur les paroles du cuisinier. Il fallait dire que c’était super bon ! Elle qui adorait manger, surtout la viande, elle était servie !
Elle reprit conscience de ce qui l’entourait lorsqu’elle sentit une main se poser sur sa tête et se mettre à la caresser doucement. Un frisson lui parcourut le dos en même temps qu’un petit couinement de satisfaction surpris. Aussitôt, elle mit une main devant sa bouche, toute gênée, en détournant le regard, honteuse de sa propre réaction. Pourtant, c’était loin d’être désagréable, il fallait le dire !

En entendant le téléphone, elle avait relevé la tête. Le chef de la Confrérie s’était éloigné, et la jeune hybride n’avait même pas essayé d’écouter ce qu’il pouvait bien dire. Elle n’avait pas à se mêler des informations qui concernaient la Confrérie après tout ! Pourtant, le ton de la réponse d’Alrick, ainsi que l’air qu’il affichait en revenant ne lui annoncèrent rien de bon. L’homme ne fit que confirmer ses craintes.
A cette annonce, les joues de Serena, qui étaient jusqu’alors encore légèrement rouge de la caresse, devint brusquement aussi blanc qu’un linge. Son regard se vida et elle fixait vaguement devant elle, tentant tant bien que mal de se repasser mentalement ce qui avait pu mener à cela. Sans piper mot, elle revit Mina sortir avec Jay, puis l’adolescent revenir, seul, et atrocement inquiet. Elle avait donc décidé de venir ici, tandis qu’elle avait envoyé Jay au chevet de Mina…

Brusquement, sans crier gare, elle se leva et sortit son téléphone, composant un numéro. Faisant les cent pas, elle semblait inquiète.

- Aller… Réponds…

Mais personne ne décrocha. "Ils ont tué tous les descendants présents". Comment Jay aurait-il pu répondre ?

Le cœur de la jeune proviseure se serra brusquement, prenant conscience de l’information qui venait de lui être donnée. Mina et Jay ne reviendraient pas à l’Institut. Elle ne les reverrait plus jamais, ils étaient morts. Elle avait beau connaître la dure réalité du monde dans lequel ils vivaient, c’était la première fois, depuis qu’elle avait commencé à recueillir des adolescents, que ce genre d’événement se produisait.
Les poings de l’hybride se serrèrent à faire blanchir ses phalanges et elle se dirigea vers la sortie. Elle sentait la colère monter en elle, une colère qu’elle n’avait jamais ressentie jusqu’alors. Elle ne désirait qu’une seule chose : venger ses deux étudiants, venger leur mort injuste.
Elle se souvenait parfaitement de quand ils étaient arrivés à l’Institut, un an plus tôt. D’abord Jay, jeune homme si plein de vie, insouciant et taquin, puis Mina, âme brisée par son passé, renfermée et timide. C’était Jay qui avait réussi à faire en sorte que la demoiselle s’ouvre au monde et accepte le pouvoir qui était le sien. Malgré ses quatorze ans, Mina apprenait vite et son caractère avait bien évolué. Elle était devenue inséparable de Jay qui était d’un an son aîné.

Le coeur de Serena battait à toute allure, mais en même temps, elle venait de perdre une partie d’elle. Devait-elle vraiment laisser faire ça ? Finalement, Alrick avait raison, elle ne pourrait pas apporter la paix à ses étudiants en se terrant au fin fond de Blackwood ! Laissant échapper sa colère, elle lâcha un cri de rage, son pouvoir se manifestant sans même qu’elle s’en rende compte. Autour d’elle, les tabourets du bar volèrent sur un petit mètre et un verre termina au sol, se brisant en une multitude de morceaux, mais elle ne le remarqua même pas, concentrée sur son seul objectif : la vengeance.

"On ne doit pas se battre avec les humains…"
La descendante se stoppa brusquement en se souvenant de cette phrase qu’avait dite Mina un jour.
"Je suis sûr qu’on peut cohabiter ! Après tout, on est pareils, non ? Même si nous on a des pouvoirs !"
Le coeur de Serena se serra de nouveau tandis qu’une larme se mit à couler sur sa joue. Elle n’avait pas le droit de trahir le vœu de ses étudiants, elle ne devait pas se laisser aller à la haine… Elle n’en avait pas le droit… Aussi, elle se laissa tomber au sol, se mettant à pleurer la disparition de ses élèves et amis.

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par **Alrick Stark** Mer 5 Juin - 15:28

On va devoir se mettre d'accord !Serena & Alrick

Les meubles avaient volé, certains verres ou plats s’étaient même brisées… dans d’autre circonstance j’aurai été offusqué grandement et j’aurai pris des mesures drastiques après tout l’Aurore était un lieu de paix et de bien-être et non de dégradation et de conflit. Mais je n’en ai rien fait, Serena pleurait, effondrée sur le sol, elle était en colère et je ne pouvais que comprendre sa colère…après tout je suis passé par le même chemin, la même voie, les mêmes larmes mais elle…au moins n’avait tué personne. Lentement je m’étais approché d’elle pour la prendre dans mes bras, peut-être allait-elle me blesser ? Mais j’étais prêt à courir le risque.

-Pleurez…n’hésitez pas mademoiselle Sutter, pleurez… je comprends votre tristesse et votre colère…je vous l’ai dit… les humains n’ont aucune morale… ils ne fonctionnent que par l’instinct de survie… et leurs instincts leurs montre qu’ils sont une espèce menacée par nous… alors ils ont peur et ils veulent nous détruire… mais ils n’y arriveront pas… vos étudiants…leurs morts ne sera pas impunis je vous le promets…

Et je tenais toujours mes promesses, Serena n’allait pas tarder à le comprendre, j’allais les retrouver, ils n’allaient clairement pas s’en sortir… et je pensais à mes idées vengeresses tout en lui caressant la tête. Serena elle, n’avait pas à subir tout cela, elle n’était pas un monstre, comme le montrait ses petits couinements heureux, elle était même adorable, comment cette sale organisation pouvait faire ça à quelqu’un comme Serena ? C’était juste barbare…

-Je comprends ce que vous ressentez mademoiselle… vous êtes en colère, vous brûlez d’une envie vengeresse mais en même temps vous hésitez… vous hésitez à commettre l’irréparable, à franchir ce cap qui vous fera passer de personne bienveillante à celui de monstre… vous craignez que ceux que vous avez perdue soient…déçues de vous voir perdre pied ainsi et vous avez surement raison… vous n’avez pas à devenir ce monstre… laissez-moi portez votre fardeau à votre place mademoiselle Sutter…

Je ne voulais pas qu’elle devienne ce monstre, celui que j’étais devenu c’est vrai… et à dire vrai je ne savais pas comment calmer sa rage ou sa tristesse… mais soudain, la porte de l’Aurore s’ouvrit brusquement et un homme en tenue de soldat tomba au sol, blessé et attaché, Matt’ était rentré avec trois autres de mes disciples et il se craqua les poings.

-Boss ! Désolé de vous interrompre, mais Tyler était à l’entrée de Smallground quand il nous a dit qu’il avait capturé ce type ! Il aurait participé à l’assaut sur l’hôpital dont il vous aurait apparemment mis au courant ! On l’a un peu cabossé et on vous l’a ramené boss !

Quand je le vit au sol, mon regard devint noir, mon œil doré si lumineux était plus perfide que jamais, je n’avais qu’une envie, l’étriper sur place !

-Merci Matt’… tu as fait de l’excellent travail, toi et Tyler. Soldat, laisse-moi te dire d’avance…tu ne ressortiras pas d’ici…vivant.

Je m’étais relever en relevant Serena au passage et je fixai ce soldat qui cracha à nos pieds.

-Vous prouvez juste qu’on a raison ! Vous n’êtes que des monstres et on vous anéantira tous jusqu’au dernier ! C’est notre monde, pas le vôtre saloperie de sous race !

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par **Serena Sutter** Mer 5 Juin - 19:05

On va devoir se mettre d'accord
Serena Sutter et Alrick Stark
Rien.
Serena ne ressentait plus rien hormis une douleur lancinante, mêlée à de la haine et un vide inconsidérable. Se raccrochant comme elle le pouvait aux paroles de ses étudiants, elle tentait, tant bien que mal, de ne pas se laisser aller à la haine. Par tous les moyens, elle voulait rester celle qu’elle avait toujours été, cette jeune femme qui célébrait la différence et prônait la paix entre humains et descendants. Où était-elle cette jeune femme ? Où était-elle passée quand Serena en avait le plus besoin… ?

Puis elle sentit des bras passer autour d’elle et son esprit laissa les paroles d’Alrick aller jusqu’à elle. Et avec elle, une tentation si pernicieuse… Il avait raison, ce qu’il s’était passé en était une preuve indéniable. Les humains ne voulaient pas la paix, enfin si, mais pas avec les descendants. Ils voulaient juste les détruire et les annihiler.
Sans réfléchir, elle se blottit contre Alrick, continuant à pleurer, cherchant à se prouver que le monde ne s’était pas écroulé autour d’elle. Bien sûr que non, comme si le monde allait vraiment se soucier de deux descendants…
Mais cet homme lisait en elle avec tant d’aisance que c’en était troublant. Avait-il vécu de telles choses pour voir ainsi tout ce qui pouvait se passer dans sa tête… ? C’était probable…

Serena avait ouvert la bouche pour répondre à Alrick, mais la porte s’était ouverte et la jeune hybride avait quitté son interlocuteur des yeux pour observer vaguement ce qu’il pouvait se passer, sans grande conviction. Elle ne voulait plus rien, juste se laisser mourir là.
Mais son esprit s’arrêta sur une seule phrase. "Il aurait participé à l’assaut sur l’hôpital". Son coeur arrêta de battre pendant que son regard se posa sur l’homme qui traînait au sol et qu’elle entendait ce qu’il disait. Alrick l’avait relevée juste après avoir parlé et elle quitta ses bras, s’avançant vers l’agent de P.U.R.E., le regard vide. Arrivée devant lui, elle s’accroupit et pencha légèrement la tête sur le côté.

- Raison… ?
- Ouais salope ! Vous êtes dangereux bande de monstres !
- Donc les descendants que t’as tués là-bas, ils étaient dangereux ?
- Bien sûr !

Le vide dans le regard de Serena se remplaça petit à petit par de la colère et elle saisit l’homme par le col et le relevant légèrement.

- Ils vous avaient protégés espèce de connard ! Cette gamine avait été blessée en protégeant des policiers humains ! A quel moment elle était dangereuse ?!

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par **Alrick Stark** Jeu 6 Juin - 14:11

On va devoir se mettre d'accord !Serena & Alrick

Les insultes et le massacre, voilà tout ce dont était capable les agents de PURE…. C’était navrant, et barbare par-dessus tout. Cet individu ne faisait que confirmer que ma cause était bien juste, ma fiancée bien aimée aurait été d’accord avec moi… c’était pour elle que je menais ce combat, et comptais bien le mener jusqu’au bout.

- Ils vous avaient protégés espèce de connard ! Cette gamine avait été blessée en protégeant des policiers humains ! A quel moment elle était dangereuse ?!

Dans le fond, Serena avait raison, mais était-ce suffisant pour convaincre ces raclures ? Malheureusement non…

-Elle est comme vous tous ! Une descendante, un monstre ! Elle a voulu protéger des humains ? Elle a utiliser des capacités…anormales ! Elle sera dangereuse tôt ou tard, nous ne faisons qu’assurer la sécurité de l’humanité ! Nous la protégeons des dangers que VOUS représentez !

A ce moment, si j’avais été de nature colérique, je l’aurait surement mitrailler de coups, mais fort heureusement mon sang froid était à toute épreuve. Malgré tout je le regardais avec mépris.

-Vous êtes d’une incroyable mauvaise foi. Le seul danger pour l’humanité, c’est vous, l’humanité elle-même. Vous tuez les votres sans vergogne ! Vous mettez en danger la vie de millier d’innocent juste par peur de la différence ! Vous avez pensée aux victimes HUMAINES que votre assaut sur l’hôpital aurait pu faire ?!

-N’importe quoi… ! Tout…tout était calculée pour qu’il n’y est aucune perte humaine !

« Aucune perte humaine », voilà comment PURE nous voyait. Pour eux, on étaient même pas humains, alors soit, au vu de l’hésitation présente dans sa voix, il était clair que ce soldat ne faisait que confirmer mes propos et si c’était tout ce que l’être humain avait a offrir, heureusement que je n’en faisais pas partie.
J’avais envie de le tuer de mes mains, mais c’était le combat de Serena, un combat intérieur tant qu’extérieur. Cet homme avait fait du mal aux siens, c’était à elle de décider, mais doucement je posais une main sur le dos de Serena.

-Mademoiselle… d’ordinaire je vous aurait laisser prendre votre décision, doit-il vivre ? Doit-il mourir ? Cependant… il a vu nos visages et… je ne peut me permettre de le laisser en vie. Je vous l’ai dit mademoiselle, vous n’êtes pas un monstre…mais moi si. Laissez moi vous prendre… ce fardeau.

Je pris doucement la main de Serena pour qu’elle le lâche, la serrant, a ce moment je m’étais montrer rassurant au possible et heureusement, il le fallait car…elle allait voir un spectacle des plus terrifiants. Les miens le savait, ils connaissaient mon pouvoir, et à cet instant avant même qu’il n’entre en scène, mes hommes se mirent à reculer, on pouvait lire la peur sous leurs yeux, l’effroi même ! Le soldat de PURE se mit à écarquiller les yeux, ne comprenant pas la réaction que tous avaient.

Soudain les lumières se mirent à vaciller, les ténèbres prenaient de plus en plus place au sein de mon Aurore, et rapidement, deux cris, ou plutôt deux rugissements d’effroi et de colère eurent lieu, deux grands yeux jaunes étaient visible dans l’obscurité, l’espace d’un instant, Serena pu voir… le soldat de PURE se faire soulever et elle vit une bête s’enroulant autour de lui comme un serpent tandis qu’il lui brisait les os, mais une autre bête de la même forme n’était pas loin, les deux avaient des dents acérés et une allure…des plus…monstrueuses.

Spoiler:

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par **Serena Sutter** Jeu 6 Juin - 18:44

On va devoir se mettre d'accord
Serena Sutter et Alrick Stark
Serena avait écouté le dialogue entre Alrick et le soldat, sans broncher, mais surtout, sans le lâcher. Ses poings étaient serrés autour du col de l’homme, comme si rien ne pouvait l’en détacher, et son regard était empli de colère et de souffrance. Mina n’était pas un danger, elle ne l’avait jamais été. Elle avait passé sa vie à se faire maltraiter par les humains, mais même après ça, après tout ce qu’ils avaient pu lui faire, elle avait continué à affirmer que les descendants devaient bien s’entendre avec les humains. C’était ce qui me faisait penser qu’elle n’aurait pas voulu que je la venge. Pourtant, j’avais du mal à m’y résoudre...

Je sentis la main d’Alrick se poser dans mon dos et je sursautai légèrement, ne m’y attendant clairement pas. Ma surprise chassa une grande partie de ma colère et ma prise se desserra sur le col de l’humain et, rapidement, le chef de la Confrérie la fit doucement lâcher prise.
Ce n’est qu’une fois qu’elle arrêta de tenir l’homme qu’elle prit conscience de ce que l’autre descendant venait de dire. "Je ne peux me permettre de le laisser en vie". Il allait le tuer… ? Elle aurait aimé dire qu’elle n’avait pas pensé à le faire, mais ça aurait été un mensonge. Pourtant, depuis qu’Alrick avait touché son dos, Serena avait perdu une grande partie de sa haine, donc elle ne voulait pas que cet homme meure.

C’est sur cette pensée qu’elle remarqua les ténèbres s’étendre dans le restaurant. Un frisson d’inquiétude parcourut son dos, sans qu’elle ne puisse le réfréner, et elle sursauta en entendant les rugissements. Sans même réfléchir, elle se blottit contre Alrick, légèrement apeurée, ne quittant pas la scène des yeux. Une créature s’enroula autour du meurtrier de ses étudiants et elle grimaçait. Elle n’était pas rassurée, en même temps, qui le serait dans une situation pareille ? Pourtant, ce n’était pas la présence de ces bêtes qui l’avaient fait grimacer, mais le son des os qui craquaient, que ses oreilles me rapportaient bien trop aisément à son goût. Ne supportant plus ce bruit atroce, elle porta ses mains à ses oreilles pour ne plus avoir à l’entendre, frissonnant de dégoût.

- Arrêtez, c’est ignoble… !

Mais quelque part, au fond de moi, j’étais heureuse de voir cet homme mourir, même si je n’aurais jamais été capable de le faire, bien évidemment.

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par **Alrick Stark** Sam 8 Juin - 18:33

On va devoir se mettre d'accord !Serena & Alrick
- Arrêtez, c’est ignoble… !

Serena était terrifée, comment aurait-je pu lui en vouloir ? Heureusement, l’obscurité lui cachait l’atroce spectacle mais ne pouvait couvrir les cris d’agonie qui en ressortais. Malheureusement je ne pouvais pas m’arrêter, je n’en n’avais aucunement le droit. Cet homme n’avait aucun regret pour ses actes et surtout aucune explication tangible à ses derniers, rien qui ne valait la peine de le laisser en vie et de plus il avait vu nos visages, c’était donc trop risquer de le garder…vivant. Mais pour l’heure je devais tâché d’être réconfortant au moins pour cette jeune hybride. Lentement j’ai passé mon bras autour de son épaule pour plaquer sa tête contre moi, afin de lui cacher tout spectacle mettant tout en œuvre pour lui couvrir les oreilles je ne lui ai évoqué qu’un murmure.

-C’est bientôt terminé…je suis désolé de devoir vous infligez cela mademoiselle Sutter…

Mais les bêtes, les bêtes qui rodent dans l’ombre et qui me suivent ou que j’aille, elles étaient…terrifiantes, comment aurai-je pu lui en vouloir alors que moi elles m’ont terrifiée des années durant ? Ce soldat de PURE tentait d’extorquer une quelconque pitié, son agonie était lente, chacun de ses os se brisait face à l’étranglement de mes bêtes s’entourant autour de lui.

Soudain, cette agonie et ces cris d’effroi étaient devenu étouffé, un large bruit strident terriblement reconnaissable s’était fait entendre, puis…plus rien. Fort heureusement, la lumière s’est rallumée et avec elle, les bêtes ont disparu. Il ne restait alors sur le sol qu’une marre de sang tandis qu’il n’y avait aucune trace de cadavre, d’os, ou d’organes quelconque comme si tout n’avais été que cauchemar et rien… de réel. Mais moi j’étais en peine, j’halétais doucement, relâchant Serena pour reprendre mon souffle à la table attirant mes fidèles amis près de moi.

-Patron ! Ca va … ?

-Oui…tout va bien, merci mes amis… Il y a beaucoup de sang et quelques objets sont tombés sur le sol, pourriez vous m’aidez à ramasser tout cela ?

-Bien sur patron ! On s’en occupe reposez vous !

Je leurs souriais, ils commettaient des erreurs mais ils tachaient de les réparer, ils n’étaient pas méchant dans le fond voilà pourquoi je n’avais pu me résoudre à faire du mal à Matt’. Lentement je m’étais assis en les laissant faire tandis que je reposais mon regard sur Serena.

-Je sais ce que vous allez dire… c’est vrai, je suis aussi monstrueux qu’eux, mais la différence c’est que ce n’est pas mon pouvoir qui fait de moi un monstre comme les agents de PURE le prétendent et le propagent à tous les humains, mais… c’est moi qui ai choisi de le devenir.

Mon combat était juste, mais je n’étais pas invincible loin de la, je pouvais moi aussi mourir mais je sais qu’avec ce que j’ai accompli et ce que j’accomplirai, si je devais mourir cela serait en martyre et dès lors, l’esprit de la Confrérie ne fera que se transmettre à quelqu’un d’autre…

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par **Serena Sutter** Dim 9 Juin - 19:18

On va devoir se mettre d'accord
Serena Sutter et Alrick Stark
La pièce était plongée dans les ténèbres, empêchant la jeune femme de réellement voir ce qu’il se passait, mais les sons étaient toujours présents. Serena pouvait donc aisément voir son esprit reconstituer globalement la scène et ce qu’il se passait, ce qui lui donnait grandement la nausée. Elle sentit qu’Alrick tentait de lui cacher les oreilles et elle remonta un regard légèrement surpris vers lui, bien que les ténèbres dissimulaient autant le regard que le visage d’Alrick. Une fois encore, elle se rendait compte du contraste qu’il y avait entre l’homme qu’elle avait imaginé rencontrer en se rendant dans ce restaurant, et celui qui se tenait auprès d’elle. Comme il commandait un groupe faisant des actions anarchistes, elle avait pensé qu’il serait impitoyable, peu prompt à la discussion et intransigeant, pourtant, il se montrait assez loin de tout ça. Oui, il était impitoyable, ce qu’il se passait actuellement le montrait bien, mais il n’en demeurait, de façon surprenante, pas un psychopathe.

Puis, la pièce se ralluma et Alrick s’éloigna de Serena. Celle-ci recula de quelques pas pour laisser les membres de la Confrérie s’affairer autour de leur chef, reprenant lentement contact avec la réalité. Ses yeux mirent quelques temps à s’adapter à la soudaine lumière et, le temps qu’elle soit vraiment certaine de ce qu’elle voyait, Alrick se tourna vers elle pour lui adresser la parole.
Un monstre ? Oui, c’était probable, il était capable d’une extrême violence pour sa cause et, d’une certaine façon, ça le rapprochait des agents de P.U.R.E., mais…
Elle ouvrit la bouche, se mettant à parler.

- Non, c’est…

Alors qu’elle ouvrait la bouche, son odorat lui apporta l’élément qu’elle n’avait pas encore : l’odeur du sang. Elle avait essayé de ne pas regarder dans cette direction, mais instinctivement, elle posa ses yeux, malheureusement de nouveau fonctionnels, sur la marre de sang. Cette vision, ajoutée à l’odeur métallique qui emplissait ses narines multiplièrent sa nausée et elle partit en courant pour rendre le pauvre déjeuner qu’elle avait mangé quelques minutes plus tôt. Elle revint ensuite, quelques minutes plus tard.

- Pardon…

Prenant une grande inspiration et se forçant à ne pas regarder le sang au sol, elle fixa Alrick.

- Je disais donc que c’est différent… De ce que je vois, vous, au moins, vous ne tuez que ceux qui, selon vous, le méritent… Je n’approuve pas vraiment ça, mais je le comprends.

Elle tenta un léger sourire, bien que son corps soit encore tremblant de la scène qui venait de se dérouler à quelques mètres d’elle. Elle ne pouvait pas le nier, le pouvoir de cet homme était impressionnant et terrifiant. Et d’une incroyable efficacité. Bien loin de son pathétique petit pouvoir.

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par **Alrick Stark** Ven 14 Juin - 18:52

On va devoir se mettre d'accord !Serena & Alrick

Ceux qui le méritent ? Qui était-je pour dire qui mérite de vivre ou de mourir ? Non…elle se méprenait fortement sur mon compte et le spectacle auquel elle avait dû assister aussi répugnant soit-il en était la preuve flagrante.

-Vous m’attribuez des dons que je n’ai pas… personne ne mérite de mourir, le droit à la vie concerne tout le monde, je ne suis qu’un banal meurtrier à cette échelle. Je vous l’ai dit, j’ai parfaitement conscience que les actions que je fait sont mauvaises, mais elles ont besoin d’être faite pour que les descendants puissent vivre en paix. Suivez moi…mademoiselle Sutter, je vais vous montrer quelque chose.

Lentement je lui avais pris la main pour l’emmener hors de l’Aurore, il fallait qu’elle voit avec un autre regard Smallground, il fallait qu’elle comprenne vraiment qui j’étais, et surtout… il ne fallait pas qu’elle me donne un crédit que je n’avais pas.

-Regardez ce quartier…il souffre, il est malade, il est abandonner de ceux qui ont le pouvoir d’améliorer la vie de ces gens. L’Aurore a un unique but, offrir de l’espoir à ces gens mais surtout, apaiser leurs colères. C’est aussi le but de ma cause et de mes actions mademoiselle Sutter. Nous autre Descendants ne sommes pas si différent des humains sachez le.

Lentement je m’avancais dans ces rues sombres et morbides mais pourtant personne ne venait m’approcher ni même s’approcher de Serena, après tout elle était en ma compagnie, mais il ne suffisait que d’un regard pour voir la misère et le mal être de ce quartier si pauvre.

-J’entend par la…que nous sommes vengeurs, vous l’avez senti en vous n’est-ce pas ? Cette colère, cette envie de vengeance et cette satisfaction à la mort de ce soldat ? Eh bien, nous avons tous eu et nous aurons tous en nous ces envies, mais peu auront envie d’y céder, moi je le fait à leurs place. Je porte leurs fardeaux, le poids de leurs vengeance, parce que si je ne le fait pas, un jour cette colère non étanchée explosera de la part d’un descendant, et il y aura des victimes innocentes inqualifiables, et pire encore, son pouvoir pourrait devenir incontrôlable et alors les autres descendants en pâtiront lourdement. Ce que je fait n’est donc pas juste, mais il est nécessaire…quitte à finir en enfer après ma mort…

Tranquillement je la conduisis jusqu’à ma limousine personnelle ou j’y ouvris la portière arrière.

-Je vais vous raccompagner chez vous mademoiselle Sutter, je pense que vous avez vu assez de choses morbides pour aujourd’hui et puis…il faut penser à enterrer dignement vos amies…c’est important…

Au fond de moi j’étais triste, il y a quelques années j’avais fait de même avec ma fiancée, j’allais la voir au cimetière toutes les semaines, je me recueillais et je la pleurais encore aujourd’hui mais moi j’étais seule. J’espérais au fond de moi que Serena ne connaissais pas ou du moins, ne connaitrais pas cette solitude après avoir perdu des êtres chers.

Mais alors que je m’installais a mon tour dans le véhicule, je confiais une petite carte à Serena, elle était sans doute l’une des seules en ce bas monde a posséder cette carte contenant mon numéro de téléphone privé et personnel.

-Nous nous opposons par nos idéaux, mais nous nous comprenons, nous ne sommes pas ennemis et aussi répondrai-je à vos appels comme un amis…vous pourrez compter sur moi.

Et je lui adressais un franc et doux sourire à ce moment associé à mon ton calme habituel.

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par **Serena Sutter** Mer 19 Juin - 19:18

On va devoir se mettre d'accord
Serena Sutter et Alrick Stark
Personne ne méritait de mourir, c’était vrai, mais encore moins un gosse d’à peine seize ans et une gamine dont la seule erreur fut d’utiliser son pouvoir pour protéger des humains. Il ne faisait aucun doute que Serena aurait fait la même chose si elle s’était trouvée sur place. Et l’Institut aurait perdu son chef parce que P.U.R.E. n’aurait même pas été capable de différencier un descendant agressif d’un descendant qui aide les humains. Il était évident que ce soldat aurait recommencé, il aurait tué d’autres descendants innocents sans même une raison valable. Ceux qui s’arrogent le droit d’ôter la vie à autrui alors que cette personne ne menace personne, ont-ils vraiment le même droit de vie que les autres… ?
Telles étaient les pensées de Serena lorsqu’Alrick lui prit la main pour l’entraîner hors du restaurant. Sans même y réfléchir, elle avait caché sa queue et s’était servie de son autre main pour remettre sa capuche sur sa tête afin de dissimuler son hybridité.

Une fois à l’extérieur, Serena baissa légèrement le regard, hésitant à regarder les gens autour d’elle. Elle avait peur que les gens pensent qu’elle les jugeait, elle qui n’était pas pauvre comme eux, elle qui avait de quoi vivre. Elle n’aimait pas ce quartier et l’avait toujours évité. Comme il était rempli de gens malhonnêtes, elle avait toujours eu peur de s’y rendre. Pourtant, elle l’avait fait, et elle avait rencontré Alrick. Certes, à la base, c’était pour plus ou moins l’engueuler de ce qui était arrivé à Mina, mais cette discussion lui avait permis de prendre conscience d’une chose : pouvait-elle vraiment en vouloir aux habitants de ce quartier de se tourner vers des activités illégales quand même les chefs de la ville les laissait traîner dans une crasse pareille ? Elle n’en était plus vraiment sûre…

Silencieuse, la jeune hybride arrêta de marcher, fixant ses pieds, lorsque le chef de la Confrérie aborda l’envie de vengeance qu’elle avait ressentie plus tôt. Oui, elle avait eu envie de se venger, et elle en avait honte. Jamais elle n’aurait dû penser à de telles choses, ça n’était pas rendre hommage à Mina et Jay, qui prônaient l’entente entre humanité et Descendants.
En entendant la suite des paroles d’Alrick, elle releva la tête avec un peu de surprise dans les yeux, le rattrapant rapidement. Elle savait que cet homme voulait se venger, sûrement à cause de la perte de la personne liée au pendentif qu’il portait, mais elle ne s’attendait pas, en entrant dans le restaurant un peu plus tôt, à ce qu’il soit ainsi prêt à se sacrifier pour les autres descendants. D’un certain côté, ça la rendait triste, bien qu’elle sache parfaitement qu’elle aurait probablement fait pareil si elle avait pu exercer cette vengeance, mais elle en était incapable.

S’avançant pour entrer dans la voiture, elle s’arrêta devant Alrick, le regardant avec un sourire légèrement triste.

- Vous savez, c’est louable, mais se sacrifier pour les autres, c’est rarement bon… Ceci dit, si vous finissez en enfer, j’espère que cette personne y sera pour vous y attendre alors…

Elle posa sa main à plat sur le torse d’Alrick, ou plus précisément sur le pendentif caché sous ses vêtements, la retirant ensuite pour entrer dans la voiture. Elle n’avait pas répondu par rapport à l’enterrement, car elle avait peur de ne même pas tenir jusque là, de ne pas supporter la perte de Mina et Jay. Ce n’étaient pas ses amis, c’était plus que ça. Pour elle, l’Institut était une famille, et chaque personne qui rejoignait le manoir, surtout les jeunes, étaient comme des frères et sœurs pour elle… Tout cela lui faisait un mal de chien...

Installée dans la voiture, elle retira sa capuche et observa la carte qu’Alrick venait de lui donner, intriguée. Elle contenait un numéro de téléphone, dont il n’était pas difficile de deviner le propriétaire. Mais Serena se demandait surtout pourquoi il lui offrait son numéro alors qu’ils se connaissaient à peine et que ça pouvait devenir un danger pour la Confrérie s’il était répandu. Les paroles de l’homme éclairèrent ses pensées et elle releva la tête vers lui, surprise. Il lui faisait vraiment confiance à ce point… ? Au point de l’appeler "amie" ? Même si elle essayait de le cacher, ses joues légèrement rosées, ainsi que les mouvements de sa queue et de ses oreilles trahissaient assez aisément le fait qu’elle était très touchée par ces paroles. Se mordant légèrement la lèvre, elle osa un regard vers lui, jouant avec ses propres doigts.

- Si… Si on est amis, vous… vous pouvez me tutoyer… Et m’appeler juste Serena…

Elle fit un petit sourire timide, espérant que le doux sourire qu’il lui avait fait n’avait pas encore plus fait rougir ses joues...

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par **Alrick Stark** Mer 26 Juin - 18:08

On va devoir se mettre d'accord !Serena & Alrick

En enfer.. ? Ma fiancée, l’objet de tous mes rêves, désirs et fantasmes m’y attendrait surement c’était une évidence. Elle n’a jamais été un enfant de chœur bien au contraire, elle a même déjà ôtée la vie quand la situation l’exigeait, elle était…particulière, mais c’est sans doute pour tous ses qualités et défauts que je l’aimais autant. Le combat que je menais été pour elle alors…si je devais un jour partir en enfer, je savais qu’elle m’y attendrait.

Je fut néanmoins curieux de voir Serena posant sa main contre mon thorax, avait-elle déjà compris.. ? Avait-elle ce sens de l’analyse si pousser… ? A cet instant je ne le savais pas encore. Cela dit, en la voyant remuer la queue et les oreilles, il était évident qu’elle éprouvait une certaine satisfaction quant à ma demande d’amitié. Lentement je lui sourit en m’installant tandis que la voiture se mit à démarrer.

-Avec plaisir… Serena. Je te tutoie alors désormais et je te considère comme mon amie et…au vue du visage cramoisi que tu arbore, je devine que cela te fait autant plaisir qu’à moi. Cela dit… ne m’enterre pas tout de suite, croit moi…je serai le seul à décider…du jour de ma mort.

Je continuais de lui sourire tandis que la voiture quittait lentement Smallground, la longue limousine noire conduite par l’un de mes chauffeurs permettait de passer inaperçu dans tous les quartiers grâce aux vitres teintées à l’arrière, personne ne pouvait voir l’intérieur du véhicule.

-Je t’emmène ou tu le souhaite, si tu as une…destination de prédilection Serena ? J’imagine que tu as envie de te reposer après cette journée…difficile. J’espère au moins que notre rencontre ne t’aura pas été trop…pénible ou regrettable…

Je continuais de la fixer lentement, je ne devais pas la quitter des yeux cela serait malpoli vis-à-vis de tout ce qu’elle a subis, je devais me montrer rassurant en tant qu’ainé dans ce genre d’épreuve. Je savais que…nos routes allaient se séparer, mais j’espérais sincèrement la revoir…

-J’espère de tout cœurs que nos camps…ne s’affronteront jamais, mais sâche…que je ne veux pas que toi et moi soyons ennemis, je pense même qu’en unissant nos forces malgré nos idéaux qui s’opposent… nous pourrions faire de la Terre un monde meilleur…pour nous, descendants…

Je l’observais, curieux de ce qu’elle allait me répondre, serait-elle en accord avec moi… ou bien…en conflit… ?

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par **Serena Sutter** Mer 10 Juil - 15:34

On va devoir se mettre d'accord
Serena Sutter et Alrick Stark
Comment expliquer… ? Jusqu’à maintenant, Serena n’avait jamais vraiment eu d’amis. Ses parents avaient été très sévères avec elle, l’empêchant de voir quiconque pour qu’elle ne les trahisse pas. Elle s’était très bien entendue avec ses frères et sœurs adoptifs, mais elle n’avait jamais posé le nom d’« ami » sur eux, parce qu’elle ne s’en sentait pas capable. Un ami n’est pas quelqu’un qui peut vous mettre en danger à tout moment par sa seule présence, et c’était ce que Serena était. Elle était une descendante, mais pire que ça, son pouvoir était impossible à cacher réellement, il était évident qu’elle mettait sa famille adoptive en danger, même si elle était heureuse qu’ils l’aient acceptée. Et une fois qu’elle était arrivée à Chicago, elle avait rencontré Kolyn, qu’elle ne pouvait pas voir comme un ami. Il était son allié, c’était certain, mais pouvait-on vraiment être ami avec une personne de 184 ans qui en paraît douze et qui doit presque porter le monde sur ses épaules ? Serena n’en était pas si sûre que ça. Enfin, elle avait créé l’Institut, dont elle était maintenant la Proviseure. On pourrait penser que ses élèves étaient ses amis, mais non, comme elle l’avait déjà pensé, c’était différent. Ils étaient sa famille, ceux à qui elle avait offert un abri, ceux qu’elle avait juré de protéger… Donc oui, avoir un ami était pour elle une première, et elle en était ravie !
Elle ne s’attendait cependant pas à ce que son visage vire au rouge comme ça, ni à ce que son nouvel ami lui fasse une réflexion là-dessus ! Elle cacha ses joues derrière ses mains, faisant une petite moue, mais releva le regard vers Alrick à la suite de ses paroles. Elle l’observa une seconde, son regard étant devenu légèrement plus sérieux, bien que ses mains étaient toujours sur ses joues, puis gonfla légèrement les joues, marmonnant légèrement, bien qu’il soit aisé de l’entendre.

- Pas un jour prochain alors, je veux pas perdre mon seul ami…

Légèrement pensive, elle se mit à regarder l’extérieur. C’était vrai, elle ne voulait pas perdre son seul ami. La seule personne qu’elle ne pouvait pas mettre en danger par sa présence. Ceci dit, elle était contente de quitter Smallground. Elle avait beau savoir que l’état du quartier et sa pauvreté n’était pas du ressort de ses habitants, elle n’arrivait pas à se sentir à l’aise dans cet endroit…
Doucement, elle tourna la tête vers Alrick, réfléchissant un instant. Elle avait failli répondre instinctivement qu’elle voulait rentrer au manoir, mais pouvait-elle vraiment le faire ? Alrick était son ami, oui, mais… Pour le coup, ça n’impliquait pas qu’elle, mais aussi tous les élèves et professeurs qu’elle essayait de protéger, elle ne pouvait pas prendre la décision de dévoiler l’existence et le lieu de l’Institut sans en peser réellement toutes les éventuelles conséquences. Pourtant, elle était d’un naturel confiant, voire crédule.

- Si vous… Pardon, tu, pouvais m’emmener à Blackwood, ça serait génial, j’avoue que j’ai un peu besoin de marcher et de prendre l’air avant de rentrer…

Sans rien ajouter, elle baissa la tête, les oreilles baissées. Elle allait devoir annoncer la nouvelle aux autres membres de l’Institut, et en assumer la responsabilité. Elle leur avait promis de les protéger, elle avait échoué… Elle espérait cependant que ses élèves ne lui en voudraient pas trop, elle faisait ce qu’elle pouvait, du haut de ses 23 ans seulement. Même si elle n’avait pas besoin qu’ils lui en veuillent pour se sentir coupable.
Elle releva la tête vers Alrick et lui fit un petit sourire. Elle ne voulait surtout pas qu’il pense qu’elle n’avait pas apprécié de le rencontrer !

- Non non… ! Je veux dire… J’avais peur quand je suis venue, peur de venir à Smallground, peur de te rencontrer… Mais tu es loin de la personne que j’imaginais rencontrer, donc je ne le regrette pas… ! Et puis j’ai trouvé un ami…

Silencieuse, elle laissa ses paroles l’imprégner en réfléchissant à comment formuler sa réponse.

- Mon camp, comme tu dis, n’est pas fait pour se battre. Je ne forme pas ces gosses pour qu’ils se battent contre les humains ou contre qui que ce soit, j’essaye juste de faire en sorte que leurs pouvoirs ne deviennent pas incontrôlables et qu’ils ne se sentent pas coupables d’avoir blessé quelqu’un avec. Je ne veux pas non plus être ton ennemi, parce que je t’apprécie… Mais désolée, je ne peux pas engager ces enfants dans ton conflit Alrick, ils me rejoignent pour tenter de l’éviter, je ne peux pas me permettre des les y renvoyer contre leur volonté.

Elle repensa à Jay et Mina, baissant légèrement le regard. D’une certaine façon, elle avait vu ce que P.U.R.E. pouvait faire aux gosses qu’elle essayait de protéger, mais… Pour elle, ça ne restait qu’une conséquence du fait qu’ils s’étaient eux-même engagés dans le conflit en protégeant les policiers. Elle était très fière de l’action de Mina, qui s’était mise en danger pour sauver des gens qui ne faisaient que leur boulot, mais elle ne pouvait pas laisser d’autres de ses élèves se mettre ainsi en danger, elle ne se le pardonnerait jamais. Lentement, elle releva les yeux vers Alrick, espérant qu’il ne lui en veuille pas de ce qu’elle venait de dire.

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par **Alrick Stark** Mar 16 Juil - 0:29

On va devoir se mettre d'accord !Serena & Alrick

-Blackwood ? Mmh… j’éprouve une certaine angoisse à l’idée de te laisser seule y aller....je veux dire, les bois… pour une jeune fille ce n’est pas prudent…. Surtout qu’il commence à faire tard.

Je la fixait, inquiet, non pas que je pouvais faire quoi que ce soit, elle était majeure sans doute vaccinée et je ne pouvais pas lui dicter ce qu’elle devait faire. Mais elle paraissait si innocente… au fond de moi je n’avais pas envie de courir le risque de perdre encore une amie. Sur de nombreux points on se comprenait, celui-la en faisait sans doute partie.

Rapidement mon inquiétude tomba en entendant ses paroles, elle semblait heureuse de m’avoir rencontrer ? Malgré ce qu’elle a vue ? Malgré ce qu’elle a subie ? Ce fut une si dure journée, j’avais du mal a comprendre comment ma simple petite demande d’amitié pouvait…remplacer le jour ou elle perdit deux personnes à qui elle tenait.. ?

J’approche ma main de ses oreilles tremblante et je les lui caresse doucement en souriant.

-Serena, je ne souhaite pas engager ces enfants non plus. Si je pouvais les protéger moi-même, je le ferais. Mais je ne peut pas contrôler… les actions de tout le monde sur tous les fronts. Cela dit, sâche que si un jour tu as besoin de moi, je répondrai présent ainsi que ma confrérie. Nous ne serons jamais ennemi…promis ?

Je lui tendit doucement mon petit doigt, un acte qui me remplissait de nostalgie, c’était après tout par cet acte que j’ai commis la promesse la plus importante de ma vie… promesse que je n’ai pas pu tenir… celle la au moins, je la tiendrai.
Et lentement nous arrivons à la forêt de Blackwood, la voiture de mon chauffeur s’arrête et je regarde Serena une dernière fois.

-Tu es donc…sure de toi ? Je te laisse y aller seule ?

J’attendrai ainsi sa réponse… mais dans tous les cas, elle était désormais ami, et plus jamais PURE ne lui fera de mal…
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par **Serena Sutter** Dim 21 Juil - 17:54

On va devoir se mettre d'accord
Serena Sutter et Alrick Stark
Serena sourit doucement en entendant les inquiétudes de son ami. Elle comprenait bien qu’il ait un peu peur, elle se doutait bien que ce n’était pas une demande habituelle d’être déposée dans ce genre d’endroit, mais après tout, c’était son quartier depuis un moment ! Elle l’observa en gardant son sourire.

- Ne t’en fais pas, je connais le quartier comme ma poche, il ne m’arrivera rien !

Il semblait surpris que Serena ne soit pas triste de l’avoir rencontré, et elle ne comprenait pas pourquoi. Cependant, ce qu’il lui répondit concernant les enfants la rassura grandement. Elle avait eu peur un moment qu’il lui en veuille de ne pas vouloir s’impliquer là-dedans, mais il n’en était rien, ce qui la rendait heureuse. Enfin autant qu’elle puisse l’être avec ce qu’il s’était passé le jour même. Pourtant, les caresses d’Alrick réussissait à la calmer, sans qu’elle sache trop pourquoi, et elle le regarda en souriant doucement.

- Merci Alrick…

Elle observa le petit doigt du descendant, un peu surprise. C’était un geste très enfantin ce qu’il faisait là, pourtant, elle en comprenait la signification. C’était peut-être la promesse que se faisaient les gosses en primaire, mais c’était les promesses les plus pures à ses yeux. Alors elle prit le petit doigt de son ami avec le sien et hocha la tête.

- Promis.

Et la voiture s’arrêta à l’intérieur de Blackwood. Serena jeta un regard à travers les arbres. Elle se souvenait bien pourquoi elle avait choisi ce quartier : il était calme, peu de gens y passaient réellement, un endroit parfait pour installer son institut. Elle pouvait d’ailleurs remercier Kolyn d’avoir trouvé ce manoir à l’abandon et de l’avoir plus ou moins nettoyé.
Elle se tourna vers Alrick avec un sourire teinté de tristesse.

- J’ai besoin de finir mon chemin seule, pour me remettre les idées en place… Merci de m’avoir raccompagnée Alrick, et merci… d’avoir été là…

Elle baissa légèrement la tête, puis sortit son téléphone, envoyant un sms à son ami pour qu’il ait également son numéro.

- Si t’as besoin de penser à autre chose qu’à ta Confrérie, tu peux m’appeler !

Elle sourit, le regardant en penchant légèrement la tête sur le côté.

- Merci pour tout Alrick, et à la prochaine !

Elle fit un petit coucou de la main au descendant, en souriant, puis descendit de la voiture, commençant à s’éloigner de la voiture. Après un dernier regard vers le véhicule, elle s’enfonça entre les arbres, attendant d’être assez loin pour se mettre à pleurer.

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