Comme une odeur de poudre dans les bas-quartiers

Dans la vie, j'aime les armes, et je hais les Descendants. Simple, efficace.

  Mais on peut pas tout faire avec juste ce que l'on aime et ce que l'on hait. En tout cas, faut un entre deux. Moi par exemple, si je pouvais me contenter d'être jeter de descente en descente, et me contenter d'abattre du xéno à la chaîne, jusqu'à ce que mon épaule souffre du recul, ça m'irait bien.
 
Mais c'est pas le cas.

C'est pour ça que je me promène dans ce trou à merde de Smallgound. Je me cherche un entrepôt, un peu à l'abri des regards, où je pourrais foutre mon merdier.J'ai choisi la basse ville, parce que la-bas, les gens posent pas de questions. Ils ont l'habitude, entre tout les gangs qui ronge le quartier.Pour ma part, les gangs, ça me fait pas peur. Des connards avec des flingues, je saurait le montrer rapidement qui faut pas faire chier.Je suis sorti seulement avec mon revolver. Un Colt Kasrkin édition 2189, tirant des cartouche de .357, un calibre qui ne vieillit jamais.

Smallground est un vrai taudis, comme on peut l'imaginer, avec des mendiants assis à même le sol quémandant un pièce, et les groupes de deux à trois guetteurs qui vous observe.Évidemment, je suis pas d’ici, ça attire l'attention, d'autant plus que j'ai pas l'allure du traîne-patin local.
 
Suivi... je m'y attendais. Jouons leur jeu, trouvons une ruelle.

  «Alors papy? On s'est paumé? On va te montrer la sortie, mais ce seras pas gratuit.
 

Papy...Alors toi mon con tu commences mal...
Je leur tourne le dos, sans réagir à leurs commentaires. D'après leurs voix, ils doit y en avoir trois.



 - Hey le vieux, j'te cau...
 

Il tend sa main vers mon épaule.
Je me retourne aussi sec. D'un geste précis je brise son coude. Il hurle, j’attrape mon couteau dans ma botte. Les deux autres sont confus, mais ils vont pas tarder à réagir. D'un coup de pied, je dégage "bras-cassé" et j'enfonce mon couteau dans la clavicule du second.Ses yeux terrifiés, il sait trop bien que je viens de signer son arrêt de mort. Le troisième se réveille, et commence à chercher son arme dans son pantalon.
Sac à mer...
Je lui brise un genou d'un coup de pied, l'envoyant au sol. Au moment ou son regard tente de croiser le mien, je lui envoi un coup de pied en plein dans la mâchoire. Il se vautre sur le dos, avec le plus bel angle en contre-plongé possible pour me voir lui tirer une balle dans le crâne.
Bras cassé est encore en train d'hurler, regardant son bras plié dans le mauvais sens. Mais me voyant approché, il réalise que son bras est le dernier de ses soucis.Uppercut, balayage.

- Hey, tu va pas me tuer quand même?!
 
Tentant, mais j'ai d'autre projet.
Je crache sur le côté, avant de lui dire:
 
- Écoutes fiston, tu viens d'apprendre que faut pas m'chercher de noise. Maintenant, je te laisse te tirer, tu file le mot à tes potes. Le premier qui m’emmerde, c'est toi que retrouve en premier. C'est clair?
  - Oui msieur, tout d'suite m'sieur!»

Je me doute bien que ca va faire que les énerver au début. Mais je suis prêt à leur mener une guerre d'usure. Je vais devenir le roi de ce tas de merde, et j'aurais la putain de paix.
Tiens? Voila d’ailleurs un entrepôt qu idevrait faire l'affaire pour installer mon atelier. Pas de fenêtre, la place suffisante pour l'outillage et ma caisse, et pas d'habitation proche.Avec un peu de travail, je pourrais même installer un souterrain. Je vais contacter la boss pour voir si c'est okay pour elle.
J'attrape mon téléphone, un vieux modèle de chantier sans internet, mais solide, et je compose le numéro d'Hendriksen.

  « Boss? Steelman à l'appareil. Je me suis trouvé un entrepôt dans Smallground pour foutre mon merdier en toute discrétion. Je vous envoi l'adresse pas message. Ha, je me suis aussi fait deux ptits salopards, j'ai laissé le troisième en vie pour qu'il foute la trouille au autre. Z'en faites pas, je gérerais ça de mon côté.